Archives de l’auteur : philippecourtemanche

 

Les Vêtements 

photos de Romain Courtemanche

Photos Romain C.

Les vêtements qui nous rassurent.

Ceux que l’on ne salit jamais.

Qui nous personnalisent , nous représentent le mieux.

Ceux qui symbolisent votre métier, rendent ridicules, que vous usez jusqu’à la corde.

Sont-ils les vêtements que vous aimez ?

Les passe-partout, les trop grands, les trop courts.

Ceux qui donnent chaud, qui soulignent votre physique.

Pourquoi garder ces vêtements que vous n’utilisez jamais.

Qui vous rendent anonyme, que vous laissez au placard.

Qu’on n’achète pas cher.

Qui choquent, que l’on n’ose plus porter.

Moi je suis accroc aux vêtements qui m’habillent très bien.

Que je ne veux plus quitter.

Ceux que j’aime me faire offrir, qui collent à ma peau.

Ceux qui sont chaud à porter qui me font paraître beau.

Les vêtements qui vous déshabillent, et vous  habillent à la fois

Ceux que l’on porte la nuit et que j’aime offrir.

Ceux dont le parfum reste indissoluble sur mon corps.

Ceux que j’aime vous défaire, vous ôter

Ces vêtements dont nous avons plaisir à nous dévêtir.

Pour mieux retrouver notre nudité 

 Photo Romain C.

Photo Romain C.

 

 

La photo du mois de mai

 

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Femme, permets-moi de te caresser ton dos dénudé, aujourd’hui meurtri.

Si tu le veux, je vais tenter de faire glisser et remonter doucement tes innombrables fermetures Eclair.

Saurai-je si tu es l’enfant d’Asie, jeté dans la décharge d’ordures.

Si tu as été épargnée d’un foeticide effréné des filles, au

Pendjab, en Chine ou ailleurs.

Laisses-moi relier deux dents de plus d’une de tes fermetures.

Es-tu l’heureuse scientifique Marie Curie.

Ou l’élue du programme chinois « chérissez vos filles »

Aurai-je assez le temps d’une vie pour engrener toutes ces dents.

J’accepte que tu en aies plein le dos.

Et que tu choisisses de transformer ton échine en forteresse imprenable, là où beaucoup d’hommes aimeraient croiser du regard plutôt ton torse et ta poitrine chargée de symbolisme de féminité et de fertilité.

Une déchirure de plus à relier.

Comment accepter qu’en chine 50 millions de tes sœurs ont disparu, comment accepter, que Fatma ou d’autres femmes marocaines aient été envoyées en Indochine pour satisfaire les soldats en guerre.

Comment recoudre tes souffrances et blessures à jamais ouvertes.

Es-tu Maryln, Romy, Janis ou La Callas.

Ou toi, l’unique, seulement toi.

Pourras-tu t’apaiser, j’effleurerai alors mes doigts sur ton dos à nouveau lisse.

En pensant à la chanson de Ferrat «  La femme sera l’avenir de l’homme » fameuse inversion du célèbre vers du poète Aragon.

Philippe/juin 2014/photo du mois

Exposition VISUELLEMENT VÔTRE

 

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Uunderscape, d’Edith Roux

 

 

Homme fatigué, publicité

Somnolence, voyage obligé

Femmes absentes réclame  Mac Donald

Homme fatigué indifférent, enfermé

Famille passager, réclame Ketchup

Remonter le temps, remonter le temps

Homme fatigué, publicité

Jeune regard perdu, réclame soutien gorge

Femme absente, Shanghai

Enfermement du wagon, voyage obligé

Remonter le temps, remonter le temps

American style of life, ennui

Somnolence, couleurs acidulées

Homme fatigué, publicité consommation

Voyage obligé, voyage obligé, voyage obligé

Lignes parallèles, lignes parallèles.

 

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La mer, Ange Leccia

 

Suspendu, nimber ton énergie, ton corps intérieur.

Un bouillonnement calme calme.

Électrocardiogramme très régulier.

Sous ta peau figée, mouvement ascendant.

Mouvement descendant.

Mouvement ascendant, mouvement descendant.

Vapeurs fantomatiques va-et-vient

Oscillation, mythe de Sisyphe.

Ton corps intérieur, une masse d’eau en ondulation,

En continuité constante, incessante.

Ton corps, toi l’homme au repos

Ton corps, toi l’homme allongé

Ton eau élément essentiel à la vie toujours en mouvement.

 

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Déjà vu (Hallu), Michel François

 

Clapotis de l ‘eau, bruissement de feuilles de papier aluminium, jeu de mains -Un crabe- bruissement de feuilles de papier argenté -Une tête de taureau- prison, reflets de mains au secours de l’esprit, geôle, papier froissé -Un masque Aztèque- clapotis de l’eau, reflets de mains -Combat de cervidés- symétrie -Danseuses berbères- s’installer à vie, survivre, reflets de mains -Animal bicéphale- combien de temps cela va-t-il durer, clapotis de l’eau, cellule de prison, s’occuper -Duo de musiciens- clapotis de l’eau immuable. Papier froissé.

 Philippe

Atelier d écriture Centre D’art Le Lait à Albi/Yaksa de Marie Carré (yaksa.fr) Avril 2014

 

Un mercredi matin…

 

 

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Dans ma maison vide les soirées d’hiver, assis près de la cheminée.

Ta photo en main, je ferai mentir les personnages tristes à mourir et plein d’orgueil.

Effacer de ton visage les tâches coloriées, en flocons de nuages.

Les faire voler, courir et se fondre dans une vague noire d’un ciel orageux.

Plein de peurs et de cris quand les fantômes blafards et sordides cherchent à se dissimuler.

Pour mieux nous surprendre dans nos forêts dénudées et arides, prêts à nous assaillir.

Je les tiendrai tous là, regroupés, tous identifiés.

Qu’aucun ne manque à l’appel, enfin ils seront dans mes pas alignés comme une armée ordonnée prête à s’endormir.

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Elle lui a soufflé à l’oreille qu’elle prendrait le train de 19 heures. Lui il ne comprend rien aux horaires de train, jamais les histoires de rails lui ont plu. Lui c’est la marche qu’il aime, comme il aime un peu cette jeune fille qu’il vient de croiser dans le parc, sa jupe courte fripant au- dessus de ses genoux. Mais pourquoi elle lui a dit qu’elle prendrait le train de 19 heures. Assis sur le banc, il ne pense qu’à ses lèvres, épaisses, botoxées ou non ? Mais minces à la fois, surtout son souffle léger quand elle susurre près de son oreille. Ils ne se connaissent même pas depuis une demi-heure. Ce parc, théâtre de leur rencontre, c’était la première fois qu’il le fréquentait. Au loin on entend la sirène d’un train. Il rêve.

Philippe/ Bonnefoy/ mai 2014

 

L’OBJET PRÉFÉRÉ

 

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Éloge de mon objet préféré…

Vous et moi, nous nous sommes très vite mis à l’unisson. Vous êtes mes baskets, ma maison. Votre peau de cuir glisse sur ma peau. Je noue avec délectation ce petit chemin de lacet jusqu’aux chevilles, et plouf ! ma voûte plantaire s’affaisse en souplesse. Je ne suis pourtant pas un homme de marathon, mais avec vous je me sens comme en chausson. Votre fausse élégance me flatte. Pas à pas , nous marchons ensemble et rien ne se gatte: pif, vlan, boum ! je coure, je glisse, j’accélère,je m’arrête, vous êtes mon enveloppe, ma carapace sans en avoir l’air.

Avec vous je touche le sol, je suis la terre. Votre protection anéantit tout acte belliqueux.Je plains les hommes aux pieds nus. Être en vous me porte aux nues, et pour répondre à toutes inutiles enquêtes, je peux vous le dire tout net, je suis bien dans mes baskets.

Mon objet préféré me répond…

Camarade ! j’en ai plein les bottes. Cela va te paraître ridicule de te le dire, comme cela tout de go. Mais flûte, lâche tes baskets. Quatorze heures par jour et même parfois encore plus, quand tu t’allonges le soir sur ton lit et que tu t’endors.

Bon ce n’est pas que tu renifles des pieds, mais tu vois petit vieux, moi aussi j’ai envie de respirer. J’ai envie que ma peau retrouve sa souplesse, puise s’alourdir, que mes lacets cheminent où ils veulent, pas coincés par ce maudit nœud que tu fais et refais dix fois par jour.

J’ai envie de liberté, ne plus être accroché à un morceau de chair, l’extrémité de tes jambes, que vous appelez pieds, vous les humains. Et je sais que d’Achille à Zidane, vous l’honorez ce pied, vous en parlez souvent. Avoir bon pied par-ci, prendre son pied par-là, lever le pied, ne plus savoir sur quel pied danser. Des artistes renommés vous les ont aussi sculptés vos pieds, Grecs ou Romains, pour en faire des œuvres d’art.

Et bien moi si tu le veux, sans te faire un pied de nez, j‘aimerais tout simplement lâcher les tiens. Je vais te faire une confidence, une vieille paire, ancêtre de ma famille, par je ne sais quel truchement de passe-lacet, m’a confié s’être retrouvée une fois abandonnée dans un bric-à-brac gigantesque. Elle s’était acoquinée avec des pieds d’appareils photographiques, des pieds de vigne en forme d’abat-jour, un trépied et même un bipied de fusil-mitrailleur, tous ces objets menaient une vie tranquille. Tu ne peux pas t’imaginer, restant là en position fixe, jusqu’au moment où des frères, des sœurs à toi, des humains les prenaient délicatement pour d’autres positions, la vie rêvée quoi, ne pas avoir à courir, trotter, galoper piétiner, alors voilà mon vieux, c’est ce que je veux !

 Inventaire de mes chaussures

Comment j’ai été chaussé, à la belle affaire ! Tout petit de petits chaussons de laine bleue, parfois rose, erreur de ma mère, allez savoir pourquoi ?

Puis il a fallu mettre ces satanées chaussures de cuir, qui enferment les doigts de pieds et qui blessent la peau des talons.

Petit souffle d’aisance, l’arrivée des premières sandales, à porter quelquefois pied nu, quel érotisme les doigts de pieds pouvaient se toucher, jouer ensemble sans entrave, jour et nuit comme un bébé.

Rite de passage obligatoire et aussi belle découverte, l’éducation physique et l’acquisition des premières baskets. Déjà un choix plus difficile des marques, les « Spring Court », cela faisait classe, mais que de difficultés pour me les faire acheter, vivement l’indépendance financière.

Je passe aussi rapidement sur la paire de soulier en cuir noir, façon cérémonie, que l’on laisse au placard et ne sort que pour les mariages, enterrements et les jours d’examen.

Mon plus beau souvenir, c’est l’achat personnel, sans la tutelle des parents de la première paire de « Clarks » pour séduire.Cela avait de la gueule ! un brin british, même une fois, je me les suis acheté à Londres, encore plus fort ! Et comme j’aimai bien quand les copains et les copines me flattaient sur le choix de mes chaussures.

Ne pas oublier, la paire de chaussure de rugby, ou les godillots de l’armée, et aussi les chaussures montantes de montagne, toutes liées à des souvenirs plus ou moins cuisants de mal au pied.

Se souvenir les jours de pluie, et les demi-bottes bleu marine à rayure blanche de chez « Aigle » que j’aimai tant, jusqu’à les porter même les jours ensoleillés, fier comme un navigateur d’un trois-mâts en pleine mer.

L’amour aussi des savates, des catalanes, des espadrilles, toutes ces chaussures qui sentaient bon l’été et les vacances et pourquoi ne pas le dire fortement la sueur.

Un petit passage voyou vers les « Docks Martens », mais cela n’a pas trop duré, trop militaire à mon goût.

Un éloge à la fainéantise pour les mocassins « Sebago » sans lacets, facile à chausser et déchausser, ils ont accompagné une bonne partie de ma vie jusqu’à ce jour en alternance avec les baskets en cuir souple.

Mais cet inventaire ne serait pas complet sans les nu-pieds et aussi être sans aucune enveloppe de maroquinerie ou textile et guidé d’un soupçon de fétichisme ou d’érotisme, se sentir troublé à la vue d’un pied dénudé.

Philippe/atelier Bonnefoy/Avril 2014

 

METIERS D’ANTAN

 

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Carte postale de Plonk et Replonk 

Les métiers d’antan : Le briseur de tympans 

 

 

Si on remonte la généalogie de la famille Sourdingue, la filiation la plus incontestée est celle de l’histoire d’un compagnon maçon qui construisit des églises au onzième siècle.

Les textes de collectionneurs, retrouvés aujourd’hui un peu en éclats et en morceaux racontent qu’un ancêtre Sourdingue s’était donné la mort au tympan de la cathédrale de Limoges. Cela peut vous fendre le cœur, mais il avait bien été fracassé, pulvérisé, au fronton de cette cathédrale, lui l’ouvrier modèle, pas du tout briseur de grève, d’ailleurs à cette époque, ce genre de mouvement subversif n’existait pas.

Est-ce cette horrible fin de vie qui créa dans cette famille la volonté de faire le métier de briseur de tympans?

Il est vrai que si nous observons l’oreille, sa rondeur, ses courbes, son galbe ne vous font-ils pas penser à l’art Roman, et aux édifices d’avant le gothique.

Est-ce que ce gène est né d’une vengeance ? D’où la pratique de ce métier si assourdissant et odieux, ayant pour but de vous réduire en miettes, vous anéantir, faire des débris de vos tympans, grâce  à un appareillage de création de sons à haute intensité distillé voir secreté par d’énormes pavillons sur vos oreilles.

Mais qui pouvait aimer se faire supplicier ainsi. On cite des chanteurs, des joueurs de tuba, des hommes politiques, mais surtout des êtres ayant subi de violentes souffrances morales, tout cela pour calmer leurs agitations.

Ps : le dernier briseur de tympan est mort en 1945, à l’hôpital psychiatrique de Rodez, faute d’avoir trop écouté Antonin Artaud commenter l’automutilation de l’oreille gauche de Van Gogh. Aucun descendant n’a voulu reprendre le métier.

Philippe Mars 2014

Atelier Bonnefoy

 

Un paysage…

 

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C’est un paysage doux comme la peau de ton dos, violent comme cette statue d’homme nu sans tête. Silencieux comme le vol d’un oiseau aux ailes déployées, joyeux d’avoir bu sous une voûte étoilée, un bol d’air frais jusqu’à plus soif, et froid comme une larve flottante dans une résurgence d’eau glacée. C’est un paysage muet comme un ver luisant parcourant la ligne de crête d’une montagne de sable, bavard comme le bruit incessant des stalactites sur la roche d’une cavité ancestrale aussi vide qu’un amas d’empreintes de fumée dans le sillage d’un poisson. Toi le paysage tendre comme des flocons de neige accrochés à un arbre et aussi chaud qu’un désert bleu sans aucune trace de vent. Toi le paysage dur, aux veines écrasées, lacérées comme une corde râpée, sombre comme ce vieillard endormi avec barbe et chapka, adossé à un rocher. Et toi, ce paysage, gueule d’alligator remplie d’os à peine ingurgités, triste comme des lignes tracées dans la boue au fond d’une crevasse, bruyant comme des vertèbres fracassées sur une falaise abrupte. Vous mes paysages qui me hantaient et accompagnaient mes insomnies, je vous aime.

Philippe/ Atelier Bonnefoy/ Février 2014

Famille

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Famille mythologique, protection de la naissance à l’abandon. Confidences, rumeur d’une famille ludique, de repas en ripailles, de repas en récréations, en apesanteur, dans le secret, jouisseuse.

Famille expulsée voleuse, sans maison, sans liberté, asticot ou mouton. Famille nombreuse, père coléreux, enfants attablés en chenille sans joie, jouant tout en mangeant, toujours les mêmes gestes.

Famille aventurière, dans le jardin d’Eden croquant la pomme, ayant quitté l’Arche de Noé, pas peur des ogres et des baleines, pas peur du renard et du méchant loup ni du feu dans la maison des 3 petits cochons, toute simplement heureuse.

Famille maussade, affamée, bagarreuse, regards mauvais et dents longues, verbe haut et sales mots, cris et pleurs.

Chaque famille est un album photographique différent. Pour voir leur miroir de l’intime, tentez de les réincarner en animaux et vous jugerez s’ils vivent bien ou non ?

Ce sera alors la famille zoologique, monstre ou doudou, cochon, alligator ou loup, spectatatrice sans haine des humains.

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                                                                              ILLUSTRATION CARIL CNEUT/Espace Bonnefoy 

Atelier Bonnefoy / Février 2014/Philippe

Métamorphose d’Antoine Doinel

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François Truffaut Claude Jade Jean-Pierre Léaud (Antoine DOINEL) Tournage « Baisers volés »

 

 

Antoine vêtu d’une logue robe de bure, traverse le jardin à la française du cloître du monastère cistercien de « Notre Dame des Neiges ».Son pas lent, résonne en rythme sur le gravier des allées jonchées de buis. Il adore respirer ces senteurs musquées. Sa démarche souple lui apporte une sensation étrange de frôlement de ses jambes nues au tissu de sa robe.Ses mains ne cessent de titiller les cordons de sa ceinture de corde. Sa capuche de lin blanc coiffe sa chevelure comme une écharpe de femme en mousseline. Dans sa promenade, il pense à Dieu, tout son désir va vers lui, cette émotion l’envahit, il se sent heureux d’être là, cloîtré, enfermé, sans avoir à parler avec ses condisciples, le silence étant la loi dans ce monastère.

Philippe/ Bonnefoy janv. 2014

Texte écrit en relation au projet construit par la compagnie Tabula Rasa de Sébastien Bournac et l’Espace Bonnefoy. Opérer une métamorphose: plusieurs dizaines d’habitants du quartier ont joué le jeu et sont entrés dans un « parcours individualisé »: entretien et interview, portraits photographiques avec le photographe François Passerini puis second portrait pour montrer « ce que le quartier ne montre pas, qui traduit « une transformation en eux comme dans le quartier » Ces métamorphoses sont nées dans la tête des habitants

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L’escargot, premier mot…

 

L'escargot

Agile l’escargot, fier l’escargot, mais rien n’y fait, il finira dégorgé et poêlé à l’ail, voyez-vous cela ?

Aucun chef cuisinier n’y échappe, pendant son apprentissage, il doit savoir élaborer une nouvelle recette d ‘escargot. « Oh ! my God ». C’est une spécialité française comme l’aspirine et le pastis. Il ne faut pas avoir honte de sa culture, bon ! Ce n’est pas une raison d’être dogmatique, sorte d’iceberg immortel de la rigidité  franchouillarde.

Moi les escargots, je les aime dans l’herbe ou dans la terre fraîchement ramollie ou encore glissant d’une manière douce et baveuse d’une feuille noyée d’eau.L’escargot est lent et cela me va, l’escargot a une coquille et j’aimerais en posséder une contre le froid, la pluie ou le grand soleil.

J’aurai pu choisir la tortue, mais j’ai choisi l’escargot. Au fait je ne sais plus lequel est hermaphrodite ?

Philippe/ Logo rallye/ Bonnefoy 2014