8 oct 2018
Jeux d’enfants.
« Quand nous jouions à la marelle, cerisier rose et pommier blanc !…» c’était à tour de rôle. Pas de triche. Si tu marchais sur la ligne ou si tu ratais la case avec la pierre plate, c’était à l’autre. Il fallait tracer au sol ce damier particulier à la craie blanche ou avec un morceau de plâtre déniché dans un chantier voisin. Il y avait la terre et le ciel où l’on devait faire demi- tour en sautant. 1,2,3, sur un pied, à cloche pied, expression étrange et jolie. 4-5 posés ensemble, 6 à cloche pied, 7-8 ensemble et tourner dans le ciel pour revenir au 1 en ramassant le palet. Je crois que c’est ainsi. Je dois vérifier. Côtoyer le ciel était déjà un grand moment !
La corde à sauter tout seul, facile en avançant, ou sur place à la manière des boxeurs.
A 3 ou plus suivant la longueur de la corde. Il fallait en trouver une belle solide et bien serrée ; à la campagne les paysans en ont toujours pour attacher bêtes ou foin. Deux face à face font tourner la corde de chanvre et on « entre » dans le cercle vertical ainsi formé pour sauter au rythme de la corde qui frappe le sol le plus longtemps possible. Marcher sur la corde arrête le jeu.
Les osselets. Lancer les cinq, comme les dés, prendre la « mère » rouge en général et ramasser avec elle en la jetant simultanément en l’air les 4 autres posés. Puis deux par deux. Puis par un et trois. Puis les quatre ensemble blancs ou en métal. Puis les quatre entre les doigts, la « mère » sur le dos de la main rattrapée dans son creux. Joëlle se souvient d’autres tours. Rafler le sol le plus lisse possible nous prenait des heures d’intérêt. On multipliait les difficultés en écartant les osselets le plus possible et en lançant plus haut la « mère ». Assis par terre pendant des heures… les culottes étaient bien grises, paraît-il, me dit Maman longtemps après !
Les balles contre le mur, une, deux, trois, quatre. Plus elles sont nombreuses plus il est difficile de les rattraper et de les relancer contre le mur qui les renvoie sans attendre !
Elles sont en couleur bleu, jaune, rouge, verte, striées délicatement, elles tiennent dans la main rebondissent parfaitement. Balles en mousse.
Je n’en ai pas retrouvé aujourd’hui. C’était drôle lorsqu’elles se cognaient, se télescopaient. Il fallait courir vite pour les récupérer ! On y passait des heures.
La cachette. A la nuit tombée, au premier vu. Le quartier nous appartient. Pas de voiture. Pas de gendarme. Pas de parent.
On « clugne » ! Chacun son tour ! On compte jusqu’à cent ! On le dit fort ! on le crie ! CENT !
Les platanes ; aux quatre coins quelqu’un au milieu pour prendre la place d’un coin, avec jeu de clin d’œil, ou rechercher la place de l’écorce sur le tronc ; la ficelle de laine entre les doigts à deux ; je prends je fais une nouvelle figure, la tour Eiffel… ; le jeu des métiers, avec la première lettre et le mime ; les billes au pied des platanes avec les copains ; la canasta ; le mistigri, la belote, le nain jaune, les petits chevaux, le loto avec les haricots ; il ou elle ; oui, non ; Master mind ; un, deux, trois soleil ; le béret, la balle au camp ; le mouchoir ; saute – mouton ; la balançoire ; colin-maillard ; petit caillou barou ; à s’attraper ou juste touché;
Jeu de l’oie avec les cases de l’installation.
Si tu tombes sur la case 9 tu crées un air avec les 7 notes et en utilisant les onomatopées des 5 cases suivantes.
Si tu tombes sur la 8 tu passes directement à la case 9.
Case 7 : Walt Disney est désolé, pourquoi ?
Case 5 : Que se passe-t-il si on met un sucre dans le réservoir de la mobylette
Cases 3 et 4 : Pourquoi l’escargot a-t-il perdu sa coquille ? Combien y a-t-il d’écureuils ?