L’empreinte de l’homme sur Terre.
Morte station la nuit. Vide. Personne. Juste persiste un ersatz céleste.
Plaquées, cirées, noircies, brulées, rougies, jaunies
Miettes du ciel, paillettes, reflets du ciel
Et moi dans cet espace ? Un millionième passager de l’existence entre cosmos et planète.
Je vais ; je monte je descends ; je suis le lien ; je joins deux espaces terre et ciel. Isthme lorsque je pars, vague lorsque je rentre. Flux, reflux. Jour, nuit. Vivre, mourir.
Apparaître, disparaître
Dans l’espace profond
Poussière d’étoile dans l’immuable cosmos
J’assemble mes mots
Mots en suie
Mots sans suite
Ecrits dans la nuit, obscure
Plume Encre Noir de fumée Cire de Bougie Flamme
A la plume je trace ton visage
A la suie je peins tes yeux
À la flamme je dessine ta bouche
Et tes dents au feu
Je t’avais prévenu
Encore vierge est ton casier
De cire et de papier
Ton portrait détenu
Tu es en garde à vue
Ni vu ni connu
J’ t’embrouille !
z.