LOGORALLYE (octobre 2014)

Son absence me pèse même si quelque fois je souhaitais son départ.
Surtout la nuit quand j’attendais son retour.
Lorsqu’il était là sa présence m’inquiétait toujours, elle signifiait qu’il allait partir
et à nouveau disparaître.
Je ne savais jamais si un accident ou une chimère le ramènerait dans la nuit.
Aujourd’hui, même si je sais que son départ est définitif, l’oubli n’efface pas l’attente.
L’arrivée du matin gomme parfois le ressentiment, la nostalgie de son absence.

 

MaÏté.

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