ATELIER DU 9 mai

In-tranquille je suis,

Dans le village désert.

Si l’homme parfois effraie,

Ici, c’est son absence.

Du linge flottant à la fenêtre

Signale une présence.

Où est-elle ?

In-tranquille, je glisse

Dans les rues désertes

Tous mes sens en éveil.

Par la porte entr’ouverte

D’un vieux bar délabré

J’ose balayer du regard

Un espace sans vie.

Seulement, des photos,

Visages sans sourire,

Absence de couleurs.

In-tranquillité.

Deux ombres furtives

Détournent mon regard.

Je les suis en courant,

Trébuchant dans un amas

De fils de fer emmêlés,

Jusqu’au bout de la rue.

Un sourire s’esquisse,

Quand à bout de souffle,

De loin je vois ma barque,

Qui tangue sous le vent.

A côté une femme et son enfant,

Font des ricochets.

Tout à l‘heure, elle ôtera le linge

De la fenêtre et le rangera dans l’armoire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.